Viendez nous voir cette année c'est le 19 Septembre...

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[Il est 18h 00 en ce Dimanche 20 Septembre 09. Sur le parking de la mairie de Louvigné Du Desert, coté rue, posée sur la béquille centrale,trone une Yamaha Venture. Je dis trone car c’est une reine. Reine de la route,reine du confort. Reine des formes avenantes et des rondeurs généreuses. Dailleurs ces rondeurs dont il est fait références, tant appétissantes en d’autres circonstances, ici font froid dans le dos. Et je dois l’avouer : T’as pas vraiment envie de rouler dans l’herbe avec cette reine… Un peu plus loins, vers le batiment appelé Hotel de Ville (meme si personne de maniere ordinaire y dort meme si on y lache du blé), une belle allemande, avec ses épaules puissantes, ses reins solides, ses hanches larges au dessin harmonieux, attends faussement somnolente ,assoupie, que quelqu’un réveille son coeur mécanique…

Oui il est entre 18h 00 et 19h 00. Et un gamin que je ne connais pas (dailleurs ,à la limite je me demande ce qu’il fait ici tout seul, dehors à cette heure- meme si il n’est que 6h 00-), m’interroge sur ma moto, sur la moto en générale .Aussi en fonction de ce que je veux donner comme impression, je prendrai le ton ,j’aurai le comportement, pour lui parler de bécane, de brele, de poumons ,de trétaux, de lavement, de machine etc, ou tout simplement de moto …Enfin heureux de pouvoir parler à un adulte,à un motard,qui prends le temps de l’écouter. Car tout à l’heure. Car cet après-midi ,nombreux comme ils étaient ,tout ces gens de cuir vetus,il n’était pas question, de les aborder,de rentrer dans un groupe. Tout juste rester à la lisière de l’audible ,de la conversation pour prendre ca et là des informations,des anecdotes, et s’en mettre pleins les poches pour les ressortir plus tard.

Je ne sais plus ce que je lui ai dis. Il était, à la fois calme en buvant mes paroles comme une éponge, et excité par tout ce qu’il avait vu….

Alors je me suis dis, que si j’avais une chose, une image à garder de la journée ,ce serait celle-ci : D’avoir fait plaisir à un gamin, à ce gamin , à mon gamin. Car ils sont tous les notres pour peut qu’on les regarde, et il méritait bien ce cadeau !… D’un coup ma fatigue a fichée le camp , et déjà je savais que l’année prochaine, je recommencerai, nous recommencerions pour ce gamin, mais aussi pour le « petit vieux » que nous avons vu s’arreter puis redoubler pour regarder des 4 L Motardes salutations Michel.